C’est la plongée sous-marine qui m’a sensibilisé à l’écologie. Je suis allé pour la première fois plonger aux Maldives au milieu des années 80. Merveilleux sites avec des coraux aux multiples couleurs et aux formes démesurées.
J’y suis retourné dix ans plus tard. Après le passage d’El Nino et la hausse des températures, les coraux étaient morts. Ce fut un vrai choc.
Je me suis alors dit qu’on ne pouvait pas être engagé en politique et ne pas s’en préoccuper.
Elu sénateur en 1998, j’ai décidé de m’y consacrer pleinement. Désigné vice-président de la commission à la prospective, je me suis fait donné la responsabilité d’un rapport sur le changement climatique. J’ai ensuite approfondi la plupart des grandes questions écologiques.
Aujourd’hui je sais que tout va très vite. Dans mes fonctions ministérielles, j’ai surtout appris une chose : que la détérioration de l’environnement va plus vite qu’on ne le dit et que la situation est plus grave que je ne le pensais.
C’est pourquoi dans ce domaine comme dans d’autres, il faut arrêter de faire semblant et s’attaquer aux vraies solutions.
C’est tout le sens de mon combat d’hier, d’aujourd’hui et de demain.