Après un travail de 2 semaines particulièrement intensif, les négociations de Durban ont abouti à un accord.
Beaucoup diront qu’il est insuffisant. On peut le comprendre mais un accord entre plus de 190 pays est toujours un compromis qui ne peut pas être l’idéal souhaité par chacun des participants. Et le choix final doit se faire entre un compromis acceptable par tous ou l’échec qui pourrait remettre en cause tout le processus.
Lutter contre le changement climatique est aujourd’hui plus qu’urgent. Et l’accord de Durban poussera l’ensemble des pays du monde à amplifier leur action, ce qui est l’objectif final.
Cet accord est clairement lié aux propositions faites par l’Union Européenne et la dynamique qu’elle a insufflée, à laquelle ont largement participé la France et notre ministre, Nathalie Kosziusko-Morizet. Ceci a permis de conduire l’ensemble des pays émetteurs à faire évoluer leur position.
Au delà de la 2ème période d’engagement du protocole de Kyoto qui a été décidée, ce qui était essentiel pour nous, le processus de négociation vers un accord global en 2015, comprenant l’ensemble des pays du monde est lancé. C’est un tournant essentiel pour l’avenir.
Comme je l’ai toujours pensé, l’ambition, et les actions qui en découlent, de la France, de l’Europe et de ses 500 millions d’habitants contre le changement climatique, entraine le Monde vers ce qui est indispensable pour préserver la planète, notre maison commune.
Serge LEPELTIER
13-12-2011
Mots-clefs : climat, conférence de durban, serge lepeltier